Voyage en terre d’Afrique

Voyage participatif et créatif à travers l'Afrique et ses cultures, son habitat

Présentation

    Le Voyage en terre d’Afrique est un temps de partage avec l’artiste intervenant Nicolas Thui, pendant lequel nous pourrons : 

    – Suivre Nestor, le chien aventurier, dans son grand voyage à travers 17 pays de cet immense continent : L’Afrique
    – Construire une mini-case africaine en argile, bois et paille
    – Danser, chanter, nous initier aux rythmes africains
    – Découvrir comment les musiques africaines ont voyagé et se sont métissées à travers le monde
    – Écouter des histoires africaines
    – Fabriquer des marionnettes d’ombre et monter un spectacle d’ombre
Le Voyage en terre d’Afrique peut se dérouler sur une à six journées, à la suite desquelles on peut ajouter, sur une septième journée de clôture : le Théâtre d’ombre du Baobab.

    Ce programme est adaptable selon la demande, le public, le lieu, le budget, et le nombre de jours disponibles.
    Un voyage humain, culturel et écologique.

Le voyage de Nestor

    Présentation, puis projection de photos d’un voyage de plus de 7 ans dans 17 pays d’Afrique avec ma guitare, mon sac à dos, et Nestor, ce chien aventureux qui a quitté ses maîtres auvergnats pour me suivre !

    Un voyage qui commence en Namibie par un séjour de 5 mois dans le village Khoisan de Khaourou, en plein coeur du Kalahari.
    Au bout de quelque temps, je m’installe dans une vieille case en terre abandonnée.

    Je participe à la construction d’une nouvelle case, en réutilisant les restes d’une case ancienne, et découvre ce formidable matériau : l’argile !
    Assis sous « mon » accacia, je retranscris sur ma guitare la musique de Thui, un vieux musicien Khoisan voisin , et tous les jours, j’ai la visite des enfants qui viennent m’écouter jouer, et dansent !

    En gage d’amitié, un jour, Thui me donne son nom, et je lui donne le mien, je m’appelle toujours Nicolas, mais aussi Thui.
    Les Khoisans, chasseurs-cueilleurs depuis toujours, m’emmèneront à la chasse avec arc, flèches empoisonnées, et lance.
    Le soir, les éléphants viennent s’abreuver dans le marécage tout proche, et un jour, Nestor, en voyant un éléphant s’approcher de moi, n’hésitera pas lui foncer dessus en
aboyant, l’éléphant retournera dans la brousse. 

   Je ferai d’ailleurs, au long de mon voyage, de nombreuses rencontres, parfois très rapprochées, avec les animaux sauvages : léopard, zèbres, cobra, boa, araignée,
scorpion, etc…

    De là, je pars rencontrer les jazzmen des grandes villes d’Afrique du sud, les joueurs de mbira du Zimbabwé, les joueurs de balafon dans les villages du Mozambique, je vais habiter dans une township de Zambie avec des réfugiés congolais, puis dans un village du Malawi où le chef m’apprendra son répertoire de kaligo, le violon africain, et nous deviendrons une attraction locale.
    Je vais vivre dans une maison couverte de feuilles de bananiers dans les montagnes de Tanzanie, puis sur l’île de Zanzibar.

     

    Après quoi j’irai au Kenya, d’abord à Nairobi, où je vois pour la première fois les marionnettes à fil danseuses, et où je deviendrai l’ami de Wilberforce, qui tient un bar clandestin dans le bidonville qui jouxte le mur de mon logement, puis dans les Loïta Hills avec les guerriers Massaïs.
    Ensuite, j’irai vivre quelque temps dans une case toute ronde, dans un village peul du sud de l’Ethiopie, puis à Addis Abebba, où je décide de faire à manger pour les mendiants
qui sont très nombreux dans mon quartier.

    Enfin, j’irai au Soudan avec les fabricants de brique cuite au bord du Nil, en Ouganda pour rencontrer Kinobé, un multi-instrumentiste renommé, avant de rentrer en France…. pour repartir au bout de 9 mois en Afrique de l’Ouest : Mali, Burkina Faso, Ghana, Guinée et Sénégal.

    Avec :

Eco-construction : Une case africaine

    L’argile est un formidable matériau, présent dans la presque totalité du monde, et partout, l’humanité s’en est servie pour se créer un abri.
    Présentation de 2 types de cases africaines, la case rectangulaire en briques de banco (argile crue et sable), et la case ronde, en argile-bois.
    Mise en relation avec le bâti local : Pisé, maisons en pierres-argile, torchis, colombages…

    Nous concasserons ensuite l’argile à l’aide de petits maillets, nous la mélangerons à du sable dans des bassines, nous la travaillerons avec de l’eau, puis nous fabriquerons de mini-briques, dans de mini-moules à briques.

    Après séchage, nous monterons les murs, en scellant les briques à l’argile, la charpente sera faite en noisetier (ou autre bois qui peut éventuellement être collecté dans les environs).
    Nous ferons ensuite un enduit à l’agile pour lisser les murs.

    Nous dessinerons ensuite des motifs géométriques traditionnels sur les murs, et nous les peindrons.
    Enfin, nous formerons de petits faisceaux de paille, liés par une cordelette de jute, que nous collerons sur les poutres au pistolet à colle (la miniaturisation a ses limites!)
    La case est terminée !

    Autres possibilités:

    Montage des murs de la case en bois-argile : On plante les piquets le uns contre les autres, puis on comble l’espace entres les piquets avec un mélange argile-sable.
Enduits à l’argile.
    Peinture de motifs traditionnels.
    Toit en paille conique.

    Maisons de terre en Afrique et en Europe Avec quelques briques en banco restantes, je monte sommairement un mur, que j’arrose d’eau, on voit alors l’argile se diluer.
    Les murs en terre crue sont solides, et protègent de la chaleur en Afrique, mais ils sont sensibles à l’eau, et on doit refaire l enduit de temps à autre.

    Échantillon de brique cuite (comme vues sur les photos de mouleurs de briques au Soudan), résistantes à l’eau, mais grosses consommatrices de bois pour la cuisson.
    Contrairement à l’argile cuite et au ciment, l’argile crue est réutilisable à l’infini, pour illustrer cela, on reconcasse les briques de banco restantes, on les remouille, et voilà de l’argile prête à un nouvel usage !

    Aujourd’hui, il existe de nouvelles techniques très simples permettant de construire soi-même une maison bien isolée qui garde la chaleur en hiver et qui reste fraîche l’été.
    Il suffit de trouver de la terre argileuse et de la paille près de chez soi, et de se mettre au travail.

    Montage de 2 murs avec un mini-banchage, on mélange la paille et l’argile, et on fait :
– 1 mur avec beaucoup d’argile et peu de paille, qui accumule la chaleur.
– 1 mur avec beaucoup de paille et peu d’argile, qui isole.

    Nous pourrons également parler de 2 innovations d’avenir: Les voûtes nubiennes (sans utilisation de bois), et le « frigo » en argile.

Atelier musique, danse, et chant

En Afrique, la musique c’est d’abord le rythme, et l’initiation au rythme se fait par la danse, dès que l’enfant se tient debout sur ses jambes.
Quelque soit l’âge qu’on a, danser est une chose naturelle, qui va de soi.
Cela est bien moins évident en France, et les enfants se raidissent souvent à l’idée de danser.

Pour les désinhiber, je pars d’un jeu qu’ils connaissent, la « chaise musicale », mais « sans chaise », il s’agit de danser sur un rythme de balafon, et c’est le dernier qui touche le sol qui est éliminé lorsque la musique s’arrête, toujours sur la même phrase musicale.

Entrer dans le rythme et écouter la musique sont indispensables pour gagner, et comme les enfants aiment gagner, leur peur de bouger disparaît complètement.
Une fois la danse lancée, j’ « oublie » souvent d’éliminer, cela devient un vrai bal poussière africain !

J’ai appelé ce jeu TOUCHE TERRE.

Initiation au balafon : J’apprends une mélodie très simple à 1 ou 2 enfants sur le balafon, et quand le rythme est installé, j’improvise sur cette trame, les autres enfants peuvent répondre d’un claquement de mains à des phrases rythmiques.

Touche Terre

Ché ché kulé

Sur cet air traditionnel, nous chantons en question-réponse, mettons en place une petite chorégraphie, et puis dansons librement !

Le voyage de la musique africaine

Globe terrestre à l’appui, je raconte le voyage forcé des africains, et comment de leur
déracinement et du métissage culturel sont nées de nouvelles formes musicales.
Petit concert de blues, soul, jazz, afro-cubain, bossa nova, reggae, musiques créoles.

Contes africains

Contes traditionnels d’Afrique

La guitare accueille, apaise…et puis vient les histoires…
Comment un jeune rêveur, moqué à longueur de journée par ses frères aînés, a-t-il pu, avec une simple aiguille trouvée dans le sable, se retrouver à tête d’un royaume ?
Petits contes traditionnels d’Afrique

Comment la bêtise et la voracité de la hyène se sont-elles retournées contre elle, alors qu’elle avait trouvé le moyen de manger tous les jours à sa faim pendant une grande famine?
Comment, au pays du roi Makoko, ce roi qui voulait avoir les pieds toujours propres, les chaussures ont-elles été inventées ?

Pour le savoir, demandez à Nicolas Thui de vous raconter l’histoire…

Atelier de marionnettes d’ombre

  • Premier spectacle : Kinkénéba l’Araignée

Atelier 1
Dans une salle obscurcie dédiée, je commence par monter mon castelet d’ombre adapté aux enfants, dont l’écran fait 1,80 m de long, et jusqu’à 4 m avec l’habillage en tissu, un espace suffisant pour une troupe de 10 petits marionnettistes maximum !
Ensuite, devant le castelet allumé, je raconte l’histoire de Kinkénéba, en présentant la marionnette de l’araignée et sa manipulation devant, puis derrière l’écran, ainsi que la terrible « pierre avec une barbe » qu’il ne faut surtout pas vexer, sans quoi….
Puis nous passons à la fabrication du décor, avec papier cartonné, crayons, gommes, ciseaux, et ma petite caisse d’outils spéciaux.
Apparaissent arbres, buissons, fleurs, etc. de la forêt où se déroule l’action (libre cours à l’imaginaire, il y a des espèces d’arbre jamais vues!).
Nous mettons en place la forêt à l’aide d’aimants, et on peut admirer le résultat !
Ce premier atelier est accessible aux petits enfants, ou jeunes handicapés, avec un peu d’aide sur le dessin et le découpage.

Atelier 2
Sur le deuxième atelier, nous définissons d’abord l’attribution des personnages, chacun choisit son animal d’Afrique.
Qui joue le lièvre (Le seul qui ne sera pas mangé par l’araignée!) ?
Qui veut s’occuper de la pierre à barbe ?
Qui fera les bruitages ?
Puis nous passons au dessin et à la découpe, toujours sur papier cartonné.
J’interviens pour modifier les marionnettes afin qu’elles deviennent articulées.
Nous ajoutons des baguettes pour la manipulation.

Atelier 3
Apprentissage de la manipulation des marionnettes, à tour de rôle, sur l’écran du castelet.
Répétition du spectacle en petites séquences.
Répétition générale.

Restitution
Spectacle de « Kinkénéba l’araignée »
Les ateliers 2 et 3, ainsi que la restitution sont faits par le même groupe d’enfants plus grands.
Tous ceux qui n’ont pas participé à sa réalisation viennent en spectateurs.

 

Deuxième spectacle : Youm le pêcheur

Même déroulement que pour Kinkénéba l’Araignée avec un groupe différent.
Changement de décor, cette fois-ci, l’histoire se déroule en pleine mer !
Je manipule la barque de Youm, qui peut avancer, reculer, faire descendre ou remonter son filet, et chavirer lorsque la tempête se déchaine !
Les petits fabriqueront le décor : Algues, les coraux, les épaves de bateaux,… enfin, tout ce qui peut se trouver au fond de l’océan…
Les plus grands fabriqueront, manipuleront, et joueront le pêcheur Youm, Fatou son épouse, ses enfants, le petit poisson parlant dont Youm épargnera la vie, et tous les
autres : requin, dauphin, espadon, etc.… et la baleine qui viendra sauver Youm de la noyade !
Avec un technicien pour agiter l’océan, et faire le bruitage du tonnerre !

Fiche technique :